Cérémonie du 28 avril 2024 - CARTON d'invitation

Bonjour Mesdames, Messieurs,

 

Je vous retransmets le message du bureau de la représentation et le carton d’invitation joint pour la cérémonie départementale relative à la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation :

 

Vous êtes priés de bien vouloir confirmer votre présence à cette cérémonie avant le lundi 22 avril par retour de mail à l'adresse

 pref-representation-etat@seine-saint-denis.gouv.fr

Merci de bien vouloir préciser si vous prévoyez de déposer une gerbe au nom de votre association.

 

La note d’organisation de la cérémonie paraîtra prochainement, et vous sera transmise.

 

Bien à vous

Jean-Luc GÉLY

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CARTON d'invitation

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Deux jours pour vous, ensemble pour la mémoire et promouvoir les idées et actes de résistance pour la PAIX 2 jours de découverte connaissance des créateurs proches... Bien à vous Michel

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2023 : 80ème Anniversaire de la création du CONSEIL NATIONAL de la RESISTANCE (C.N.R)

Le Conseil National de la Résistance (CNR) a vu le jour à Paris en pleine occupation allemande le 27 mai 1943.

En ce 80e anniversaire, la Résistance demeure une source d’admiration et un exemple d’unité dans l’épreuve. Attachés aux valeurs humanistes, à la dignité humaine, à la liberté, à l’égalité et à la fraternité, nous devons faire vivre encore et toujours l’esprit du 27 mai 1943 pour que la flamme de la Résistance ne s’éteigne jamais.

Estienne d’Orves, né le 5 juin 1901 à Verrières-le-Buisson (Essonne).

Officier de marine française, il a participé à l’organisation du réseau de renseignement de la France libre durant la Seconde Guerre mondiale, martyr de la Résistance, mort pour la France.

Le 21 janvier 1941 il est arrêté à Nantes par la Gestapo avec d'autres membres du réseau Nemrod. Le 13 mai 1941 s'ouvre le procès du réseau Nemrod devant la Cour martiale allemande de Paris. Honoré d'Estienne d'Orves, accusé d'espionnage et condamné à mort.

Transféré à la prison de Fresnes, à la suite des attentats communistes de l'été 1941, il est condamné et exécuté au Mont-Valérien (Suresnes) le 29 août 1941, à l'aube.

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Gabriel Péri, le 9 février 1902 à Toulon (Var).

Journaliste et homme politique français. Membre du Comité central du Parti communiste français, responsable du service de politique étrangère de L'Humanité et député de Seine-et-Oise.

Il fut arrêté sur dénonciation, le 18 mai 1941, un mois avant l’attaque allemande contre l’Union soviétique, ce tournant de la guerre qu’il avait pressenti et même souhaité.
Le 15 décembre 1941, Gabriel Péri fut fusillé par les Allemands avec d’autres otages, au Mont-Valérien.

Pierre Brossolette, né le 25 juin 1903 à Paris dans XVIème arrondissement.

Professeur devenu journaliste, responsable socialiste et un des organisateurs de la Résistance intérieure française.

Le 3 février 1944, il fut arrêté par la Feldgendarmerie d’Audierne et transférés à la prison Jacques-Cartier de Rennes, siège de la Kommandantur locale. Il fut conduit à Paris le 19 mars au soir.

Pierre Brossolette, amené dans les locaux de la Gestapo, 84 avenue Foch, torturé pendant un jour et demi il se jeta de la fenêtre du 4e étage. Gravement blessé, il succombe à ses blessures le 22 mars 1944 vers 22 heures à l'hôpital de la Salpêtrière, sans avoir parlé.

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Cristino García Granda, le 3 juin de 1913 à Gozón, (Asturies) Espagne.

Militant communiste espagnol, syndicaliste et combattant antifranquiste, membre de la Résistance française au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Au début du mois de décembre 1945 arrestation à Madrid de Cristino Garcia. Sans délai il fut traduit devant un conseil de guerre à Alcala de Henares où il était incarcéré. Franco entendait faire de son procès, le procès exemplaire de tous les républicains espagnols qui avaient combattu sur les terres de France, l’occupation nazie et le régime de Vichy.

Significativement, Cristino Garcia fut condamné à mort en même temps que douze camarades pour la plupart anciens résistants. Cristino Garcia fut passé par les armes à Barcelone le 21 février 1946.

Jean Moulin, né le 20 juin 1899 à Béziers (Hérault).

Le plus jeune sous-préfet de France, refusant l'occupation nazie, il rejoint l'organisation de la France libre à Londres. Il est affecté au cabinet ministériel de Pierre Cot, Ministre de l'Air dans le gouvernement du Front populaire d'où il s'engage dans l'aide clandestine à l'Espagne républicaine. 1943: la création des Mouvements Unis de Résistance (MUR) rassemblant Combat, Libération et Franc-Tireur. Constitution du Conseil National de la Résistance (CNR) dont la première réunion se tient sous sa présidence au 48 rue du Four à Paris, le 27 mai 1943.

Arrêté le 21 juin 1943 à Caluire, dans la banlieue de Lyon. Interrogé par Barbie Jean Moulin ne dit rien.

Il meurt le 8 juillet 1943 dans le train, qui l'emmène en Allemagne.

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